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Time to treat the climate and nature crisis as one indivisible global health emergency / Il est temps de traiter le changement climatique et de la nature comme une urgence sanitaire mondiale indivisible

Auteurs

 Kamran Abbasi1, Parveen Ali2, Virginia Barbour3, Thomas Benfield4, Kirsten Bibbins-Domingo5, Stephen Hancocks6, Richard Horton7, Laurie Laybourn-Langton8, Robert Mash9, Peush Sahni10, Wadeia Mohammad Sharief11, Paul Yonga12, Chris Zielinski13

Appartenances
1. Editor-in-Chief, BMJ;
2. Editor-in-Chief, International Nursing Review;
3. Editor-in-Chief, Medical Journal of Australia;
4. Editor-in-Chief, Danish Medical Journal;
5. Editor-in-Chief, JAMA;
6. Editor-in-Chief, British Dental Journal;
7. Editor-in-Chief, The Lancet;
8. University of Exeter;
9. Editor-in-Chief, African Journal of Primary Health Care & Family Medicine;
10. Editor-in-Chief, National Medical Journal of India;
11. Editor-in-Chief, Dubai Medical Journal;
12. Editor-in-Chief, East African Medical Journal;
13. University of Winchester

Correspondence Author

Courriel: chris.zielinski@ukhealthalliance.org

University of Winchester

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v17i1.1

SummaryRésumé
Over 200 health journals call on the United Nations, political leaders, and health professionals to recognise that climate change and biodiversity loss are one indivisible crisis and must be tackled together to preserve health and avoid catastrophe. This overall environmental crisis is now so severe as to be a global health emergency. The world is currently responding to the climate crisis and the nature crisis as if they were separate challenges. This is a dangerous mistake. The 28th Conference of the Parties (COP) on climate change is about to be held in Dubai while the 16th COP on biodiversity is due to be held in Turkey in 2024. The research communities that provide the evidence for the two COPs are unfortunately largely separate, but they were brought together for a workshop in 2020 when they concluded that: “Only by considering climate and biodiversity as parts of the same complex problem…can solutions be developed that avoid maladaptation and maximize the beneficial outcomes” (1). As the health world has recognised with the development of the concept of planetary health, the natural world is made up of one overall interdependent system. Damage to one subsystem can create feedback that damages another—for example, drought, wildfires, floods and the other effects of rising global temperatures destroy plant life, and lead to soil erosion and so inhibit carbon storage, which means more global warming (2). Climate change is set to overtake deforestation and other land-use change as the primary driver of nature loss (3). Nature has a remarkable power to restore. For example, deforested land can revert to forest through natural regeneration, and marine phytoplankton, which act as natural carbon stores, turn over one billion tonnes of photosynthesising biomass every eight days (4). Indigenous land and sea management has a particularly important role to play in regeneration and continuing care (5). Restoring one subsystem can help another—for example, replenishing soil could help remove greenhouse gases from the atmosphere on a vast scale (6). But actions that may benefit one subsystem can harm another—for example, planting forests with one type of tree can remove carbon dioxide from the air but can damage the biodiversity that is fundamental to healthy ecosystems (7).

Plus de 200 revues spécialisées dans le domaine de la santé appellent les Nations unies, les dirigeants politiques et les professionnels de la santé à reconnaître que le changement climatique et la perte de biodiversité constituent une crise indivisible et qu’il faut s’y attaquer ensemble pour préserver la santé et éviter une catastrophe. Cette crise environnementale globale est aujourd’hui si grave qu’elle constitue une urgence sanitaire mondiale. Le monde réagit actuellement à la crise climatique et à la crise de la nature comme s’il s’agissait de défis distincts. C’est une erreur dangereuse. La 28e conférence des parties (COP) sur le changement climatique est sur le point de se tenir à Dubaï, tandis que la 16e COP sur la biodiversité doit avoir lieu en Turquie en 2024. Les communautés de chercheurs qui fournissent les preuves pour les deux COP sont malheureusement largement séparées, mais elles ont été réunies pour un atelier en 2020 lorsqu’elles ont conclu que : “Ce n’est qu’en considérant le climat et la biodiversité comme des éléments d’un même problème complexe […] que l’on peut élaborer des solutions qui évitent la mal adaptation et maximisent les résultats bénéfiques” (1). Comme l’a reconnu le monde de la santé en développant le concept de santé planétaire, le monde naturel est constitué d’un système global interdépendant. Par exemple, la sécheresse, les incendies de forêt, les inondations et les autres effets de la hausse des températures mondiales détruisent la vie végétale et entraînent l’érosion des sols, empêchant ainsi le stockage du carbone, ce qui accentue le réchauffement de la planète (2). Le changement climatique est en passe de dépasser la déforestation et les autres changements d’affectation des sols en tant que principal facteur de perte de la nature (3). La nature a un remarquable pouvoir de restauration. Par exemple, les terres déboisées peuvent redevenir des forêts grâce à la régénération naturelle, et le phytoplancton marin, qui agit comme une réserve naturelle de carbone, transforme un milliard de tonnes de biomasse photosynthétique tous les huit jours (4). La gestion autochtone des terres et des mers a un rôle particulièrement important à jouer dans la régénération et les soins continus (5). La restauration d’un sous-système peut en aider un autre – par exemple, la reconstitution des sols pourrait contribuer à éliminer les gaz à effet de serre de l’atmosphère à grande échelle (6). Mais les actions qui peuvent bénéficier à un sous-système peuvent nuire à un autre – par exemple, planter des forêts avec un seul type d’arbre peut éliminer le dioxyde de carbone de l’air, mais peut nuire à la biodiversité qui est fondamentale pour des écosystèmes sains (7).

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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