Ostéosynthèses maxillo-faciales à Kinshasa ; expérience de 2006 à 2011 Maxillo-facial osteosynthesis at Kinshasa, a five years experience
.:: Auteurs : Dilu NJ*, Kubiluka NJ*, Dilu TF*.
Objectif. Les auteurs présentent, dans une étude rétrospective, leur expérience sur les ostéosynthèses maxillo-faciales pratiquées à Kinshasa.
Matériel et méthodes. Soixante et huit dossiers des cas de fractures maxillo-faciales traitées par ostéosynthèses par plaques vissées miniaturisées ont été revus dans 6 formations médicales de la ville de Kinshasa entre 2006 et 2011. Les paramètres étudiés ont été l’âge, le sexe, l’étiologie, le type de fractures, le délai de prise en charge et l’évolution. La source du financement du traitement a été notée dans tous les cas
Résultats. La fréquence la plus élevée a été observée chez les hommes d’âge entre 18 et 35 ans (54,4%) ; les principales étiologies étant, les accidents du trafic routier (72,1%) et les agressions (16,2%). Les fractures mandibulaires de l’angle, en association avec celles de la symphyse (23,5%) ou isolée (14,7%), ont été les plus rencontrées. La majorité de malades (67,6%), ont été opérés endéans 21 jours, le délai le plus court étant <= 24 heures. Les complications ont été retrouvées chez 5,8% des sujets.
Conclusion. Les ATR sont la première cause de fractures maxillo-faciales dans notre milieu. L’ostéosynthèse par plaques vissées miniaturisées est une technique simple et fiable de prise en charge, dont l’accessibilité technique et financière mérite d’être renforcée
Mots-clés : Fractures maxillo-faciales, ostéosynthèses, plaques miniaturisées.
Septembre2012V5n_C2_B04.pdf (7304 téléchargements )
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.