Sensibilité de l’Anopheles gambiae sl aux insecticides en République Démocratique du Congo / Sensitivity of Anopheles gambiae sl to insecticides in the DR Congo

Thierry Bobanga1, Solange E. Umesumbu², Alain. S. Mandoko3, Célestin N. Nsibu4

Résumé

Introduction.

Le contrôle du paludisme est aujourd‟hui rendu possible avec l‟utilisation des MILD mais malheureusement les vecteurs ont acquis une résistance aux insecticides utilisés pour l‟imprégnation des MILD. D‟où la nécessité d‟évaluer cette résistance dans le pays afin de mener une lutte efficace

Méthodes. Un total de 50 tests de sensibilité de l‟OMS ont été réalisés en utilisant la deltamethrine 0,05%, permethrine 0,75%, DDT 4%, bendiocarb 0,1% et propoxur 0.1% (Tableau II).

Résultats. Toutes les populations des moustiques An. gambiae récoltées sur terrain ont été sensibles au bendiocarb et au propoxur à l‟exception de la population de Lubumbashi avec une possible résistance au bendiocarb (97,2%).

Les populations d‟An. gambiae de Bandunduville, Kikwit, Goma et Butembo ont été sensibles à la deltamethrine. Par contre, dans les populations de Lubumbashi, Kapolowe, Bolenge, Wendji secli et Bongonde une possible résistance a été observée avec un taux qui a varié entre 79,6 et 97,5%.

Les résistances au DDT et la permethrine ont été observées dans toutes les localités à l‟exception de Butembo et de Goma. Le niveau de la résistance au DDT a été de 19,8 à 61,2% et celui de la permethrine entre 50,5 et 79,8%.

Conclusions. La réalisation des tests standards de l’OMS a permis de confirmer l’existence de la résistance de Anopheles gambiae s.l. a tous les insecticides testés, la permethrine moins que les autres et, l’adjonction des synergistes a amélioré la sensibilité des vecteurs aux insecticides

Mots clés : Anopheles gambiaes s.1, DDT, permethrine, résistance, République démocratique du Congo

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