Magnitude, predictive factors, clinical, biologic and anthropometric consequences of malaria infection, HIV infection, and interactions between malaria and HIV infections in pregnant women from Kinshasa, Democratic Republic of Congo.
.:: Auteurs : Wumba R1, Zanga J1,Aloni M2, Mbanzulu K1, Kahindo A1, Mandina M3, Oussama Mourid4,5, Kendjo E4,5,6,7
1Department of Tropical Medicine, Infectious and Parasitic Diseases, Department of Parasitology, University Clinic of Kinshasa, Faculty of Medicine,
University of Kinshasa, Kinshasa, Congo;
2,3Department of Internal Medicine, University Clinic of Kinshasa, Faculty of Medicine, University of Kinshasa, Kinshasa, Congo;
4National Center for Malaria Research, AP-HP, CHU Pitie Salpêtrière, Paris, France;
5Laboratory of Parasitology and Mycology, Pitié Salpêtrière Hospital, Public Assistance-Hospitals of Paris, Pierre and Marie Curie University, Paris,
France
6Department of Parasitology, Mycology and Tropical Medicine, Faculty of Medicine, University of Health Sciences, Libreville, Gabon
7Institute of Tropical Medicine, University of Tübingen, Tübingen, Germany
Background: HIV and malaria are among the leading causes of morbidity and mortality during pregnancy in Africa. However, data are lacking among Congolese pregnant women.
Objective: To determine the magnitude, predictive factors, clinical, biologic and anthropometric consequences of malaria infection, HIV infection, and interactions between malaria and HIV infections in pregnant women. Design: The prevalence of malaria, HIV infection,
and low birth weight from pregnancy to delivery was estimated among pregnant women admitted and followed up at Camp Kokolo Military Hospital from 2009 to 2012, Kinshasa capital of Democratic Republic of Congo.
Results: Malaria cases were detected in 246/332 (74.1%) pregnant women and 31.9% were anemic. pneumologues, perfusionnistes, infirmiers anesthésistes et infirmiers de bloc opératoires).
Question de la localisation du centre Kinshasa semble être la ville la mieux adaptée à une activité naissante qui sera inévitablement appelée à se déployer en plusieurs autres centres sur la vaste étendue du territoire national au gré des formations d’un personnel qualifié et d’une dotation appropriée en équipements. Coût et financement
Selon nos estimations, en ayant comme référence la chirurgie de remplacement valvulaire, 1 600 000 et 2 500 000 de dollars sont nécessaires pour acquérir les équipements nécessaires à la chirurgie et à l’anesthésie-réanimation et réaliser sans discontinuer 50 à 100 premières procédures chirurgicales. Ce coût n’englobe pas les dépenses d’infrastructures immobilières, de transport et d’installation des équipements, de formation des équipes. Ce coût élevé est lié à la nécessité d’un équipement intégral qui se réduira à moyen et
long terme. Un soutien initial conséquent est nécessaire, au moins au début, pour garantir une activité pérenne.
Qui paye ? Le modèle idéal est celui d’un partenariat public-privé, l’Etat, garant de l’égal accès aux soins des citoyens, sera l’investisseur principal.
La gestion sera basée sur l’équilibre financier et l’autofinancement. Une opération devant en financer une autre dans le souci d’ouvrir les soins au plus grand nombre, chaque patient paiera une juste rétribution de ses soins, en attendant l’instauration d’une assurance maladie nationale. Impact d’un tel centre dans notre pays L’impact est multiple. Dans l’immédiat, la chirurgie du canal artériel a repris sans attendre, ainsi que d’autres opérations de chirurgie d’exérèse pulmonaire et de chirurgie vasculaire périphérique. À terme, pour le personnel et les malades, le diagnostic d’une maladie cardio-vasculaire ne sera plus à une impasse thérapeutique.
Sur le plan socio-économique, soigner les malades chez eux par des congolais sera une légitime fierté et surtout réduira le coût des évacuations sanitaires que seuls quelques malades peuvent supporter. Le centre sera appelé à être un lieu de recherche en pathologie cardio-pulmonaire et vasculaire. Un interrogatoire correct caractérisant le type de douleur, associé à des examens paracliniques de plus simples (ECG, radiographie de thorax, échographie cardiaque) au plus complexe (dosage de troponine, de d-dimères, angioscanner thoracique) permet enfin d’asseoir le diagnostic. Le rôle du chirurgien s’inscrit dans une prise en charge collective médico-chirurgicale.
Selon les cas, le geste consistera en la revascularisation myocardique et le traitement chirurgical des complications mécaniques de l’infarctus du myocarde, la thromboembolectomie dans les embolies pulmonaires massives et/ou en choc cardiogénique, le remplacement de l’aorte ascendante dans la dissection de l’aorte et le drainage des épanchements péricardiques compressifs. La prise en charge chirurgicale des douleurs thoraciques d’origine pulmonaire concernent habituellement les épanchements pleuraux (pneumothorax, hémothorax ou chylothorax). En urgence la simple pose d’un drainage pleural peut être un geste salvateur en présence des troubles ventilatoires majeurs.
Conclusion
La prise en charge de la douleur thoracique relève aussi de la chirurgie, à la fois dans la réalisation des gestes qui peuvent apparaitre simples mais parfois nécessaires à la survie (drainage pleural) que dans des indications plus complexe où seule la chirurgie demeure le dernier recours pour améliorer la survie (dissection de l’aorte ascendante). Quoiqu’il en soit, cette prise ne peut être satisfaisante que dans un contexte de concertation médico-chirurgicale.
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