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Evaluation de la qualité des données dans le mécanisme de rétention des malades PVV dans la zone de santé de LEMBA 2014-2015 (Kinshasa / RDC) | Evaluation of quality data in the retention mechanism of People living with VIH in the Lemba health area 2014-2015 (Kinshasa/ DR Congo)

Kamarukya F1, Lubula L², Magazani A², Iteke A1.

1 Zone de santé de Lemba

2 Ministère de la santé, DR Congo


jbagendabanga@fhi360.org

Résumé

Contexte. Dans la zone de santé de LEMBA persiste des personnes vivant avec le VIH (PVV) perdues de vue (PDV) dans certaines formations sanitaires (FOSA). Des mécanismes de rétention des malades sont mis en place depuis 2014 afin de réduire le taux de PDV. D’où l’intérêt de notre étude.

Méthodes. Etude rétrospective descriptive, réalisée sur trois FOSA parmi celles qui portent 80% du poids des PDV : le centre de santé (CS) Elimo Santu, les Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK) et le CS SOPROP. Nous avons réalisé un entretien avec 15 prestataires clés de FOSA moyennant un questionnaire d’enquête. La revue documentaire s’est réalisée sur la période de 2014 à 2015. La collecte des données s’est focalisée sur la qualité des données. Nous avons aussi recherché les causes des PDV. L’analyse s’est basée sur les fréquences et les pourcentages.

Résultats. Au total 15% de rapports étaient envoyés dans le délai, 21% des dossiers des malades étaient complets, 75% de dossiers n’avaient pas des précisions sur l’état civil, le niveau d’étude et la profession. 66,6% des FOSA n’utilisaient pas les fiches de consultation et de suivi du PNLS. 19% des rapports n’étaient pas remplis sur la page des décès, PDV et gestion des médicaments. Les nouvelles infections enrôlées étaient 2011. Sur 65 PDV rapportés, 40 avaient été validés. Parmi eux, 24,6% étaient de faux PDV et pour 13,8% il était difficile d’avoir des informations. En tout 67,5% des PDV validés étaient sous ARV. Le temps passé dans le programme variait de 1 à 23 mois. Le pourcentage de PDV en 2015 était de 23% contre 19,6% en 2014 avec un taux de rétention de 77,6%. Dans 52,5% des cas la cause la plus fréquente de l’arrêt de la fréquentation des services VIH était la prière. 3/14 enfants exposés (21,4%) étaient PDV avec leur mère. Aucune FOSA ne disposait des guides de remplissage ni n’analysait les données.

Conclusion. L’amélioration de la qualité des données permettra de renforcer le mécanisme de rétention des patients PVV dans le programme. Ce dernier devra doter les structures sanitaires des différents guides.

Mots-clés : PDV, rétention, qualité des données, Lemba

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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