skip to Main Content

Devenir de la pose de la sonde double J pour obstruction du haut appareil urinaire : Etude documentaire d’une série des cas du Centre National Hospitalo-Universitaire Hubert Koutoukou Mage à Cotonou, Benin / Outcome of the installation of the double J probe for upper urinary tract obstruction: A case series from the Hubert Koutoukou Mage National University Hospital, Cotonou, Benin

Auteurs

Fred Hodonou 1, Chamutu Maheshe1, Moïse Valimungighe Muhindo 1,2, Magloire Ines Yevi Dodji 1, Isidore Gandaho3, Michel Michael1Agounkpe, Ouake Hadidjatou1, Josué Georges Avakoudjo Dejinnin1

Appartenances

1 Service d’urologie andrologie du centre Hospitalo-Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou

 Faculté de Médecine de l’Université Catholique du Graben-Butembo, République démocratique du Congo

2 Service de Chirurgie générale du Centre Hospitalo-Universitaire Départemental de Borgou

Auteur correspondant

Moise Valimungighe Muhindo, MD

Courriel : drmoisev@gmail.com

Service d’urologie andrologie du Centre Hospitalo-Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou

SummaryRésumé

Context and objective. The double J catheter is widely used nowadays in the drainage of upper tract urine. The objective of the present study was to describe the outcome of double J probe. Methods. This was a retrospective study of serial cases of patients who underwent upper tract urinary drainage with a double J probe, at the Centre National Hospitalo-Universitaire Hubert Koutoukou Maga in Cotonou, Benin, between April 1st, 2018 and March 31st, 2021. Results. Records of 103 patients were reviewed. Double J catheterization accounted for 84.74 % of all upper urinary tract shunts. The average age of patients was 48.46 years and men were in the majority (58.31 %). The placement of the double J catheter was unilateral in 76.74 % of cases with a predominance of the right (56.06 %). The endoscopic approach for the placement of the double J catheter was the most common (89.32 %). In 73.78 % of patients, the double J tube was inserted without fluoroscopic guidance (blind) and the average duration of the double J tube after placement was 118.37 days. Kidney reduction (eGFR < 60 mL/minute/1.75 m2) was found in 33.01 % of patients. The etiologies underlying upper urinary tract obstruction were dominated by lithiasis of the upper urinary tract (63.10 %). The success rate of double J catheterization was 77.66 %. The failures of the double J catheter were due to tumor pathologies in 15.53 %. The average length of hospitalization after endoscopic double J tube placement was 7.72 days. Conclusion. The obstructive syndrome of the upper urinary tract, especially of lithiasis origin, remains the most important indication for the use of the double J catheter. Its realization without fluoroscopic guidance (blind) is possible in the environment lacking an image intensifier.

Keywords: Double J probe, Urology-Andrology Clinic, Benin

Received: September 9th, 2022

Accepted: February 2nd, 2023

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v16i2.9

Contexte et objectifs. La sonde double J est très utilisée de nos jours dans le drainage des urines du haut appareil. L’objectif de la présente étude était de décrire le devenir de la pose de la sonde double J. Méthodes. Il s’est agi d’une étude documentaire d’une série des cas ayant bénéficié d’un drainage urinaire du haut appareil par une sonde double J au Centre National Hospitalo-Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou, Bénin ; entre les 1er avril 2018 et 31 mars 2021. Résultats. Les dossiers de cent trois patients (âge moyen 48,4 ans, sexe masculin, 58,3 %) ont été colligés. La pose de la sonde double J représentait 84,74 %. La pose de la sonde double J était unilatérale dans 76,7 % des cas avec une prédominance à droite (56,0 %). L’abord par voie endoscopique pour la pose de la sonde double J était la plus pratiquée (89,3 %). La pose de la sonde double J a été effectuée sans guidage fluoroscopique (à l’aveugle) dans 73,7 % et la durée moyenne du port de cette sonde était 118,37 jours. La fonction rénale était perturbée avec un débit de filtration glomérulaire < 60 ml/minute/1,75 m2 chez 33,0 % des patients. Les étiologies à la base d’une obstruction étaient dominées par la pathologie lithiasique (63,1 %). Le taux de réussite de la sonde double J était de 77,6 %. Les échecs de la sonde double J étaient dus aux pathologies tumorales dans 15,53 %. La durée moyenne d’hospitalisation après la pose de la sonde double J par voie endoscopique était de 7,72 jours. Conclusion. Le syndrome obstructif surtout d’origine lithiasique reste la plus importante indication de l’usage de la sonde double J. Sa réalisation sans guidage fluoroscopique (à l’aveugle) est possible dans le milieu ne disposant pas d’amplificateur de brillance.

Mots-clés : Sonde double J, Clinique d’urologie-Andrologie, Bénin

Reçu le 9 septembre 2022

Accepté le 2 février 2023

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v16i2

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

Back To Top