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Création d’un centre africain anti-poison et toxicovigilance

.:: Auteur : Kensese MS


University Professor
Walter Sisulu University
Eastern Cape, South Africa

Résumé

Il existe à l’heure actuelle une nécessité de créer un centre Africain anti-poison et toxicovigilance pour l’Afrique. Ce centre servira de centre de référence pour les unités qui devraient dans un avenir proche se créer dans chaque capitale des pays Africains.
La mission de ce centre sera axée sur l’inventaire, la détection, la prévention des toxiques et poisons trouvés ou importés en Afrique et le traitement/management des sujets intoxiqués ou empoisonnés. Ann. AAnfrn. .M Aefrd.. ,M Veodl..,8 ,V Nol°.2 8, ,M Na°r 2s ,2 M01a5r s. 2015 11993377 La prévention et le traitement constituent à coup sûr des étapes très importantes dans l’accomplissement de la mission et des objectifs que s’est assignés ce centre anti-poison et toxicovigilance. Sans oublier l’intoxication par des gaz ou produits toxiques émanant des usines locales, l’intoxication volontaire (suicide ou toxicomanie), accidentaire (par ingestions des aliments toxiques/contaminés par des produits chimiques ou champignons dangereux ou médicaments) feront partie des prérogatives de ce centre. L’information recueillie dans ce centre servira de données de base non seulement pour établir une régulation commune en Afrique en matière des produits chimiques à haut risque mais aussi pour amender les régulations en vigueur à l’heure actuelle en Afrique.

Ceci a pour but final de protéger la vie des populations vivant dans un continent ou les régulations en matière des toxiques et produits dangereux ne sont ni contrôlées et ni respectées. Establishment of “African centre of anti-poison and toxicovigilance”
There is presently a need of establishing an African centre of anti-poison and toxicovigilance for Africa. This centre will serve as reference centre for units that should be created in near future in each metropolitan city of African countries. The mission of this centre will focus on the inventory, detection and prevention of toxic compounds found and/or imported in Africa and the treatment and management of intoxicated and poisoned subjects.

Prevention, treatment and management are surely important steps towards the achievement of the mission and objectives assigned to this “antipoison and toxicovigilance” centre. In addition to intoxication from gas and/or toxic effluents from local companies, voluntary intoxication (suicide and addiction) accidental (through ingestion of toxic/contaminated foods by chemicals, dangerous fungi or medicines will be part of the prerogatives of this centre. Information obtained from this centre will be used as data base not only for putting in place a common African regulation in term of toxic chemicals with high risk, but also to amend current African policies. The final goal is to protect life of populations living in a continent where policies around toxic and high risk products are neither controlled and nor respected. Domestic and intentional poisoning in african regions While in developed countries, domestic and intentional poisoning is due to excessive medication from analgesics, antidepressant and tranquilisers, agricultural pesticides (organophosphate), aluminium phosphate (tank pills) used to purify domestic water collected from rain and rodenticides (rat killer poison) become the most important factors for domestic and intentional poisoning in developed countries. In this study we investigated the methods of prevention to protect the general populations exposed and the strategies to manage poisoned/intoxicated patients. Clinical features such as cholinergic respiratory failure (an early acute mixed central and peripheral respiratory failure, and a late peripheral respiratory failure) were observed depending of the ingested poisons and the type of settings (rural or urban areas). Use of domestic commodities (tank pills, rat poison) and/or industrial (agricultural) commodities (organophosphate) have shown to involve in the raising of the rate of domestic and intentional poisoning. In addition, lack of drug monitoring system in these poor settings is one of the missing factors facilitating the management of poisoned/intoxicated subjects. Prises en charge d’urgence en addictologie Endjonga BE Spécialiste en médecine générale et addictologie PARIS, France A l’instar d’autres pays à travers le monde, les addictions aux substances psychoactives (cannabis, héroïne, cocaïne, tabac, alcool, différentes drogues de synthèse, médicaments psychotropes avec comme chef de file les benzodiazépines) et les addictions comportementales (jeux, sexe…) ont connu une évolution rapide et incontrôlée du fait de la mondialisation. Bien qu’il n’existe pas à ce jour des données statistiques fiables en République Démocratique du Congo, les addictions doivent être considérées comme de réels problèmes de Santé Publique.
Pour preuve, nous n’avons qu’à nous référer à toutes les comorbidités somatiques et 11993388 Ann. AfAr.n Mn.e Adf.r,. VMoel.d 8.,, VNo°l .28,, MN°a2r,s .M 2a0r1s5 2 015 psychiatriques dont elles sont capables d’entraîner. Elles ont donc un impact négatif sur notre société. L’addictologie se définit comme une spécialité médicale qui étudie les phénomènes de dépendance envers un produit ou un comportement. Elle met en lumière des comportements compulsifs présents dans tous les états de dépendance tels que des facteurs
génétiques, des troubles psychologiques ou des traumatismes. Dans cette présentation, nous décrivons: I Les urgences addictologiques vraies: Intoxications éthyliques aigues, les overdoses (héroïne, cocaïne…), le syndrome de manque et en particulier celui de l’alcool. II Les urgences conséquences de la maladie addictive : Les urgences psychiatriques, somatiques, sociales.

En conclusion, l’essentiel de la prise en charge en Addictologie consiste à faire le sevrage et à assurer la prévention rechute. Le sevrage est demandé soit par le patient luimême, soit par la famille, soit par la justice (obligation de soins) ou encore par l’employeur. Le sevrage peut se faire en ambulatoire ou être hospitalier (7 jours à 3 mois). Pour l’alcool: l’objectif du sevrage est d’assurer son élimination en arrêtant totalement sa consommation. Le sevrage fait appel au traitement médicamenteux pour lequel nous décrirons la démarche à suivre. La thrombolyse dans les AVC à Kinshasa, c’est possible Kambangu MD Praticien Hospitalier- Chef de Service DIU d’enseignement supérieur de Neuroradiologie Service de Neuroradiologie et Radiologie Ostéoarticulaire Pôle 1 Imagerie Médicale CH de Valenciennes, France) L’AVC est une urgence absolue Tout déficit neurologique brutal, transitoire ou prolongé, impose l’appel immédiat du SAMU centre 15.

Le médecin régulateur doit proposer en priorité tout patient ayant des signes évocateurs d’AVC à une UNV Les patients ayant des signes évocateurs d’un AVC doivent avoir très rapidement une imagerie cérébrale, si possible une IRM, un scanner peut être réalisé pour les contre-indications ou en son absence. Après avis neurovasculaire, et si elle est indiquée, la thrombolyse doit être effectuée le plus tôt (Recommandations HAS 2009). Kinshasa, capitale-province de 10 millions d’habitants, dont la population est exposée aux facteurs de risque de l’AVC, peut, moyennant certains aménagements aux recommandations internationales ci-haut citées, bénéficier de la thrombolyse qui a fait ses preuves partout ailleurs.

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