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Correlates of hyperfibrinogenemia in patients with arterial hypertension

.:: Auteurs : Lepira FB*, Kaxembe PK**,M’Buyamba-Kabangu JR **,Tshiani KA*, Nseka MN*.

Résumé

Objectif. Evaluer la prévalence et les déterminants de /’hyperfibrinogénémie chez les patients noirs porteurs d’une hypertension artérielle (HTA) essentielle.

Méthodes. Analyse transversale, à la recherché de /’hyperfibrinogénémie, des données de 100 patients porteurs d’une HTA non compliquée (53 hommes et 47 femmes, âge moyen 49 ± 10 ans, IMC 27 ± 5 Kg/m’, PAS 155 ± 19 mmHg, PAO 101 ± 11 mmHg) suivis à la Clinique ambulatoire de Néphrologie-HTA des Cliniques Universitaires de Kinshasa et enrôlés, de manière consécutive, dans une étude cas-témoins sur les lipides et les lipoprotéines. Les données sur la pression artérielle (PA), /’IMC, le périmètre abdominal, le cholestérol total (TC) et ses fractions (LOL-c, HOL-c), les triglycérides (TG), glucose plasmatique à jeun, l’acide  urique, la créatinine sérique et le fibrinogène plasmatique ont été collectées .. L’hyperfibrinogénémie était définie par un taux de fibrinogène plasmatique à jeun > 3.50 g/L. Les coefficients de corrélation de Pearson, les tests t de Student and Mann Whitney U, le test du Chi carré étaient utilisés, selon le cas, pour établir la relation entre 2 variables ou comparer les variables d’intérêt. p s 0.05 définit le niveau de signification statistique.

Résultats. l’hyperfibrinogénémie était observée chez 14 patients (14%). Comparés aux patients ayant un taux normal de fibrinogène plasmatique, ceux présentant l’hyperfibrinogénémie avaient un taux élevé de TC (5.78 ± 1.67 vs 4.90 ± 1.42 mmollL; p s 0.05) et de LOL-c (4.00 ± 1.60 vs 3.25 ± 1.21 mmollL; p s 0.05). Les taux de fibrinogène plasmatique étaient, positivement  et significativement, corrélés à ceux du TC (r = 0.24; P = 0.04), de LOL-c (r = 0.20; P = 0.04) et d’IMC (r = 0.17; P = 0.04). En analyse multivariée, la force de l’association n’a persisté que pour le TC; cependant, le modèle n’expliquait que 5% de variations des taux de fibrinogène plasmatique suggérant l’intervention d’autres facteurs.

Conclusion. L’hypertension, dans la présente étude, est associée à l’hyperfibrinogénémie qui pourrait, à travers son association aux composantes du syndrome métabolique, contribuer au risque cardiovasculaire lié à l’élévation de la pression artérielle. L’identification et la prise en charge de l’hyperfibrinogénémie, seule ou dans le cadre du syndrome métabolique, devraient être encouragées chez les patients hypertendus. .

Mofs-clés: Hyperfibrinogénémie, déterminants, Noirs Africains, hypertension

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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