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Pathomimie mimant un érysipèle : une observation clinique / Pathomimia mimicking erysipelas: a case report

Auteurs

Kaoutar Sof1, Hanane Daflaoui1, Hanan Ragragui1, Nada Zizi1,2, Siham Dikhaye1,2

Appartenances

1 Service de Dermatologie allergologie et vénérologie – CHU Mohammed VI d’Oujda

2 Laboratoire d’épidémiologie, de recherche clinique et de santé publique – Faculté de médecine et de Pharmacie d’Oujda – Université Mohammed Premier, Oujda, Maroc

Auteur correspondant

Kaoutar Sof

Courriel: kaouthar.sof@gmail.com


SummaryRésumé

Cutaneous pathomimia is a behavioral disorder that manifests on the skin. It represents a challenge for the dermatologist and requires multidisciplinary management involving the dermatologist and the psychiatrist. We report the case of a 39-year-old female patient, left-handed, who was followed in the Psychiatry Service for an obsessive-compulsive disorder for two years under behavioral therapy. She was admitted in the emergency for an erythematous leg and initially treated as non-necrotizing dermo-hypodermitis by oral and local antibiotic therapy with therapeutic failure. The diagnosis of pathomimia was suspected and occlusive pads were placed on the lesions. The evolution was marked by the healing of the lesions. The patient was referred to the Psychiatry Service for psychotherapy. Our case highlights the importance of the patient’s history and background in the diagnosis of this behavioral disorder.

Keywords: dermatology, erysipelas, pathomimia, psychiatry, treatment

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v15i3.12

Received: September 17th, 2021

Accepted: March 20th, 2022

La pathomimie cutanée est un trouble de conduite qui se manifeste au niveau de la peau, qui représente un challenge pour le dermatologue. Elle nécessite une prise en charge multidisciplinaire associant le dermatologue et le psychiatre. Nous rapportons, le cas d’une patiente âgée de 39 ans, gauchère, suivie en psychiatrie pour un trouble obsessionnel compulsif depuis deux ans sous thérapie comportementale, admise aux urgences ; pour une grosse jambe traitée initialement comme dermo-hypodermite non nécrosante sous antibiothérapie orale et locale avec un échec thérapeutique.

Le diagnostic de pathomimie a été suspecté et la patiente a été mise sous pansements occlusifs. L’évolution était marquée par la cicatrisation des lésions. La patiente a été ensuite adressée en psychiatrie pour des séances de psychothérapie. Ce cas souligne l’importance des antécédents et du contexte du patient pour établir un diagnostic.

Mots-clés : dermatologie, érysipèle, pathomimie, psychiatrie, traitement

Reçu le 17 septembre 2021

Accepté le 20 mars 2022

12-Pathomimie-mimant-un-erysipele-une-observation-clinique.pdf (284 téléchargements )

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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