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Ulcère de Lipchitz : une observation clinique vécue au Groupe Hospitalier du Sud de l’Oise / Lipschutz’s acute vulvar ulcer : a case report from Groupe Hospitalier du Sud de l’Oise

Auteurs

Floreen Mumaka1, Philippe Kowal2, Yves Turc2, Zafer Osman2

Appartenances
  1. Département de Pédiatrie, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Université de Kinshasa, République démocratique du Congo
  2. Pédiatrie, Groupe hospitalier Public du Sud de l’Oise, Creil, Picardie, France.

Auteur correspondant

Floreen Mumaka

Courriel : flomumaka@gmail.com, philippe.kowal@ghpso.fr

Département de Pédiatrie, Université de Kinshasa

SummaryRésumé

Lipschutz’s acute vulvar ulcer (Ulcus vulvae acutum) is a rare cause of acute genital ulceration of non-venereal origin. Even if its pathogenesis remains unknown, several studies described an association with primary Epstein-Barr virus (EBV) infection. In this article, we report the case of a 13-year-old girl, who developed a sudden and extremely painful papulonecrotic vulvar lesions, in whom biological and serological tests suggested a previous EBV infection. The management was essentially based on the prescription of analgesics. The evolution was self-resolution without relapse or scarring in average of 10 days. This entity, often mistaken for other infectious causes of genital ulcers, deserves special attention from pediatricians and gynecologists.

Keywords: ulcer, vulvar, young girls

Received: October 25th, 2023

Accepted: October 13th, 2024

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i1.12

L’ulcère aigu de la vulve de Lipschutz (Ulcus vulvae acutum) est une cause très rare d’ulcérations aigues génitales d’origine non vénérienne. Sa pathogénie exacte reste inconnue à ce jour ; mais plusieurs études ont décrit l’hypothèse d’une association avec une primo-infection par le virus d’EBV. Nous rapportons ici le cas d’une adolescente qui a développé des lésions vulvaires papulonécrotiques d’apparition brusque et extrêmement douloureuse, chez qui la biologie a révélé une sérologie ancienne à EBV positive. La prise en charge était essentiellement basée sur l’administration des antalgiques. L’évolution était l’auto-résolution sans rechute ni cicatrice en une moyenne de 10 jours. Cette entité, souvent prise à tort pour d’autres causes infectieuses d’ulcérations génitales, mérite une attention particulière de la part des pédiatres et des gynécologues.

Mots-clés : Ulcère, vulve, adolescente

Reçu le 25 octobre 2023

Accepté le 13 octobre 2024

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i1.12

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CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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