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Prévalence et déterminants de la malnutrition des enfants âgés de moins de 5 ans dans le quartier Bongonga de Lubumbashi

.:: Auteurs : Mukalay AM(1)*, Kalenga MK(1)(2)*, Dramaix M(3)(4), Hennart Ph(4)(5), Kabyla I(1)(6), Donnen Ph.(4)(5)


(1) Ecole de Santé Publique, Université de Lubumbashi
(2) Fondation Mutundu, CEPIMER Centre pilote pour la
médecine de la reproduction, Lubumbashi.
(3) Département de Biostatistique, Ecole de Santé Publique,
Université Libre de Bruxelles,
(4) Cemubac, Centre Scientifique et Médical de
l’Université Libre de Bruxelles pour ses activités de
coopération.
(5) Département d’épidémiologie et de médecine
préventive, Ecole de Santé Publique, Université Libre de
Bruxelles,
(6) CHUAC, Chaire UNESCO d’Afrique Centrale de
l’Université de Lubumbashi.

Résumé

Contexte : L’état nutritionnel des enfants est un indicateur mondial de son bien-être et indirectement celui de sa communauté. Les objectifs de ce travail consistent à évaluer l’état nutritionnel des enfants âgés de moins de cinq ans du quartier Bongonga de Lubumbashi, en RD Congo, et ses déterminants.
Méthodes : Une enquête transversale a été menée, dans des ménages, auprès de 1963 enfants. Outre les variables anthropométriques, les conditions de vie ont également été relevées. Une régression logistique a été appliquée.
Résultats : Les prévalences étaient de 33,5 % de retard de croissance et 3,8 % d’émaciation. En régression logistique, le niveau d’étude de la mère (moins de 7 ans), l’absence d’un robinet d’eau potable dans la parcelle, l’âge supérieur à 11 mois et la durée de séjour de l’enfant dans le quartier inférieure à 3 mois étaient significativement associés à un risque accru de retard de croissance. Le niveau bas d’étude de la mère et l’âge de l’enfant (12 mois ou plus) étaient significativement associés du retard de croissance sévère. Par ailleurs, l’anorexie, la diarrhée, la souffrance et l’âge de l’enfant (moins de 12 mois) étaient les déterminants significatifs d’une émaciation.

Conclusion : Comparée à la classification de l’Organisation Mondiale de la Santé, la prévalence du retard de croissance est élevée et celle de l’émaciation basse. Afin de réduire la mortalité, la morbidité et contribuer au bien-être de la population, il faut intégrer ces facteurs dans toute intervention.
Mots clés : République Démocratique du Congo, Emaciation, Enfants, Etat nutritionnel, Retard de croissance.

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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