Panorama de la cryptococcose humaine : de la taxonomie des espèces cryptococciques à la prise en charge : une revue de la littérature / Overview of human cryptococcosis: from cryptococcal species taxonomy to management: a literature review

Seven Cryptococcus species are currently recognized as responsible for human cryptococcosis. Around a century after it was first observed, neuro-meningeal cryptococcosis (NMC) has become a global health threat with the emergence of the HIV/AIDS pandemic. Although HIV infection is the main risk factor for cryptococcosis, several other comorbidities have also been identified as independent risk factors (decompensated liver cirrhosis, autoimmune diseases, solid organ transplants, etc.).  Here, we present an overview of human cryptococcosis in the current state of knowledge. On the basis of clinical expression of the neurological form of the disease and the appropriate management of patients, the distinction between immune reconstitution inflammatory syndrome (IRIS) due to NMC (IRIS-NMC) and persistent and recurrent infections remains crucial. Diagnosis of cryptococcosis has considerably improved over the years, thanks to highly accurate identification procedures such as mass spectrometry and molecular biology techniques. The management of cryptococcosis relies on both medicinal and non-medicinal means, likely to improve the patient’s clinical condition. These means include the administration of antifungal agents and measures to combat life-threatening complications such as intracranial hypertension and IRIS-NMC.

Keywords: cryptococcosis, Cryptococcus, immune reconstitution inflammatory syndrome, HIV, literature review

Received: March 20^th, 2025

Accepted: June 14^th, 2025

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i4.18

Sept espèces de Cryptococcus sont actuellement reconnues en cause de la cryptococcose humaine. Plus d’un siècle après la première observation de la cryptococcose neuro-méningée (CNM), celle-ci est devenue une menace sanitaire mondiale avec l’émergence de la pandémie du VIH/SIDA. Bien que l’infection à VIH constitue le principal facteur de risque pour la cryptococcose, plusieurs autres comorbidités sont également identifiées comme des facteurs de risque indépendants (cirrhose hépatique décompensée, maladies auto-immunes, transplantations d’organes solides, etc.). Cette revue générale présente un panorama de la cryptococcose humaine dans l’état actuel des connaissances. Concernant l’expression clinique de la forme neurologique de la maladie et la prise en charge adaptée des patients, la distinction entre le syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (SIRI) dû à la CNM (SIRI-CNM) et les infections persistantes et récidivantes reste cruciale. Après toutes ces années, le diagnostic de la cryptococcose s’est considérablement amélioré grâce à des procédés d’identification extrêmement précis tels que la spectrométrie de masse et les techniques de biologie moléculaire. La prise en charge de la cryptococcose inclut tous les moyens, médicamenteux ou non, susceptibles d’améliorer l’état clinique du patient, notamment l’administration d’antifongiques et les mesures de lutte contre les complications mortelles, telles que l’hypertension intracrânienne et le SIRI-CNM.

Mots-clés : cryptococcose, Cryptococcus, syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire, revue de littérature, VIH

Reçu le 20 mars 2025

Accepté le 14 juin 2025

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i4.18