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Modélisation de la dynamique écologique des gîtes à forte densité larvaires pour répondre à la lutte anti vectorielle d’Aedes sp à Mont Ngafula, RD Congo / Modelling the ecological dynamics of high-density larval breeding sites for vector control of Aedes sp. at Mont Ngafula, DR Congo

Auteurs

Dieudonné Kikozokozo Kikozokozo1, Olivier Midishi Munduku1, Steve Banza Bondo1, Emmanuel Makaly Biey1, Constantin Lubini1, Didier Kivule1, Emery Matuba Metelo2

Appartenances
  1. Sciences de l’environnement, Université de Kinshasa, République démocratique du Congo
  2. Institut national de recherche biomédicale, Kinshasa, République démocratique du Congo

Auteur correspondant

Kikozokoso

Courriel : dieudonnekikozokoso@gmail.com

Sciences de l’Environnement, Université de Kinshasa, République démocratique du Congo

SummaryRésumé

Context and objective. Aedes sp mosquitoes are major vectors of chikungunya. Four epidemics have been reported in Kinshasa. The present study analyzes the bioecological factors influencing the larval density of breeding sites to reduce morbidity in Mont Ngafula. Methods. A cross-sectional survey was carried out in 2022, covering 400 households at 4 sites over two seasons. A total of 738 breeding sites were examined, and bioecological parameters such as dissolved oxygen (O₂), temperature (T°), conductivity (Cond), total dissolved solids (TDS) and turbidity were measured. Results. Ecological factors significantly influenced larval density: dissolved O₂ (p=0.038), T° (p=0.01), Cond (p<0.001), TDS (p<0.001) and turbidity (p<0.0001). A predictive equation was established: Y₁ = -0.050 + (0.156O₂) – (0.635Cond) – (0.633TDS) – (0.634Turbidity) – (0.278*T°). Conclusion. The identified bioecological parameters favor the proliferation of Aedes sp. This predictive model can guide targeted strategies to control larval density and prevent chikungunya epidemics at Mont Ngafula.

Keywords: Aedes sp; Chikungunya; Kinshasa -Mont Ngafula

Received: May 10th, 2024

Accepted: January 4th, 2025

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i2.13

Contexte et objectif. Les moustiques Aedes sp sont des vecteurs majeurs du chikungunya. À Kinshasa, quatre épidémies ont été signalées. Cette étude analyse les facteurs bioécologiques influençant la densité larvaire des gîtes pour réduire la morbidité à Mont Ngafula. Méthodes. Une enquête transversale a été réalisée en 2022, couvrant 400 ménages sur 4 sites pendant deux saisons. Résultats. Au total, 738 gîtes larvaires ont été examinés, et des paramètres bioécologiques comme l’oxygène dissous (O₂), la température (T°), la conductivité (Cond), les solides dissous totaux (TDS) et la turbidité ont été mesurés. Résultats Les facteurs écologiques influencent significativement la densité larvaire : O₂ dissous (p=0,038), T° (p=0,01), Cond (p<0,001), TDS (p<0,001) et turbidité (p<0,0001). Une équation prédictive a été établie : Y₁ = -0,050 + (0,156O₂) – (0,635Cond) – (0,633TDS) – (0,634Turbidité) – (0,278*T°). Conclusion. Les paramètres bioécologiques identifiés favorisent la prolifération des Aedes sp. Ce modèle prédictif peut guider des stratégies ciblées pour contrôler la densité larvaire et prévenir les épidémies de chikungunya à Mont Ngafula.

Mots-clés : Aedes sp ; Chikungunya ; Kinshasa -Mont Ngafula

Reçu le 10 mai 2024

Accepté le 4 janvier 2025

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i2.13

13_Modelisation-de-la-dynamique-ecologique-des-gites-a-forte-densite-larvaires-pour-repondre-a-la-lutte-anti-vectorielle-dAedes-sp-a-Mont-Ngafula.pdf (7 téléchargements )

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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