skip to Main Content

Hématome extradural aux Cliniques Universitaires de Kinshasa : profil clinico-scannographique et évolution post-thérapeutique / Extradural hematoma at the Kinshasa University Hospital: clinico-scannographic profile and post-treatment evolution

Auteurs

Teddy Mayindou Ketani1,2, Marthe Londa Panzu3, Jean-Richard Muana Kabongo 1, Chérubin Mpoyi Tshiunza 1, et Glennie Eba Ntsambi1

Appartenances
  1. Service de Neurochirurgie, Cliniques Universitaires de Kinshasa/R.D. Congo
  2. Laboratoire MSME, Université Paris Est-Créteil Val de Marne/France Département d’Anesthésie et de Réanimation, Cliniques Universitaires de Kinshasa/RD Congo.

Auteur correspondant

Teddy Ketani-Mayindou

Courriel : Ketani.teddy@gmail.com // teddy.ketani@unikin.ac.cd //  teddy.ketani-mayindou@u-pec.fr

Téléphone +243 820 034 424, +243 999 956 641

BP : 123 Kinshasa XI

Service de Neurochirurgie, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Université de Kinshasa, R.D. Congo // Laboratoire MSME, Université Paris Est-Créteil Val de Marne, France

SummaryRésumé

Context and objective. The advent of two-wheeled vehicles has led to an increase in head injuries in Kinshasa. The objectives of the study were to describe the clinical profile of consequent extradural haematomas (EDH) and to investigate the determinants of post-therapeutic outcome. Methods. This was an analytic series of EDH cases followed up at Kinshasa University Hospital between January 2002 and December 2018. Variables of interest included clinical and therapeutic data as well as therapeutic course. Chi-square tests and linear regression were used, to compare proportions and establish the relationship between variables, respectively. Results. One hundred and two patient records (mean age 28.3 ± 15.2 years, male sex 92%) with EDH were compiled.  Traffic accidents were the main etiology (70.6%). Focal and lateral signs were observed in 57.8% and 46.1% of cases, respectively. Head injuries were considered mild in 61.8% of cases, and severe in 18.6%. The median diagnosis time was 3 days, with 59% of associated intracerebral lesions and 75.5% of cranial fractures. Median operating time was 2 days. The mortality rate was 14.7%, and the median hospital stay was 21 days (1 and 119 days). Mortality was related to Glasgow coma score on admission (p<0.0001), delayed management (p=0.02), polytrauma context (p=0.021), existence of associated brain lesions (p=0.018), anisocoria and tight miosis (<0.0001). There was an association between hematoma volume, location (y=0.0026x+29, 713 / R2=3E-05) and time to management (y=1.1852x + 44.396/R2=0.0522).  Conclusion. Diagnostic and therapeutic delays in EDH are long, justifying the high mortality, especially in cases of polytrauma and pupillary anomaly.

Keywords: Road traffic accidents, Craniotomy, Extradural hematoma, Head trauma

Received: February 3rd, 2024

Accepted: June 28th, 2024

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v17i4.4

Contexte et objectif. L’avènement de véhicules à deux roues a occasionné un accroissement des traumatismes crâniens à Kinshasa. Les objectifs de l’étude étaient de décrire le profil clinique hématomes extraduraux (HED) conséquents et de rechercher les déterminants de l’évolution post-thérapeutique. Méthodes. C’était une série analytique de cas d’HED suivis aux Cliniques Universitaires de Kinshasa entre janvier 2002 et décembre 2018. Les variables d’intérêt englobaient les données cliniques, thérapeutiques ainsi que l’évolution thérapeutique. Les tests de Chi-carré et la régression linéaire ont utilisé respectivement, pour comparer les proportions et établir la relation entre les variables.

Résultats. Cent et deux dossiers des patients (âge moyen 28,3 ± 15,2 ans, sexe masculin 92 %) avec HED ont été colligés.  Les accidents de la voie publique étaient les principales étiologies (70,6 %). Les signes de focalisation et de latéralisation étaient observés respectivement, dans 57,8% et 46,1% des cas. Les traumatisés crâniens étaient considérés légers dans 61,8% des cas et graves dans 18,6% de cas.                                             Le délai diagnostic moyen était de 3 jours avec 59% des lésions intracérébrales associées et 75,5% de fractures crâniennes. Le délai opératoire médian était de 2 jours. Le taux de mortalité a été de 14,7 % et le séjour hospitalier médian était de 21 jours (1 et 119 jours). La mortalité était liée au score de coma de Glasgow à l’admission (p <0,0001), au retard de prise en charge (p=0,02), au contexte polytraumatique (p=0,021), à l’existence des lésions cérébrales associées (p=0,018), à l’anisocorie et au myosis serré (<0,0001). Il y avait un lien entre le volume de l’hématome, sa localisation (y=0,0026x+29, 713 / R2=3E-05) et le délai de prise en charge (y=1,1852x + 44,396/R2=0,0522).

Conclusion. Les délais diagnostique et thérapeutique des HED sont longs justifiant la forte mortalité surtout en cas de polytraumatisme et de l’anomalie pupillaire.

Mots-clés : accidents de la voie publique, Craniotomie, Hématome extradural, Traumatisme crânien

Reçu le 3 février 2024

Accepté le 28 juin 2024

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v17i4.4

04_Hematome-extradural-aux-Cliniques-Universitaires-de-Kinshasa_profil-clinico-scannographique-et-evolution-post-therapeutique.pdf (48 téléchargements )

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

Back To Top