Evaluation des prescriptions des antipaludiques dans les institutions hospitalières de référence de Kinshasa/ République Démocratique du Congo
.:: Auteurs : Mbung’ G1, Mongongo D1, Monkono F1, Mbuku D1, Munganga K1, Wumba R2
1. Etudiants de l’Université Protestante au Congo (UPC), Croisement des avenues de Libération et du Boulevard Triomphal, Kinshasa/RDC
2. Service de Parasitologie, Département de Médecine Tropicale, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine, Université de Kinshasa à Lemba/Kinshasa/RDC
Introduction
Afin d’évaluer la conformité des prescriptions des antipaludéens dans les hôpitaux de référence de la ville de Kinshasa, nous avons effectué une étude transversale du 31 janvier au 27 août 2014 sur des dossiers médicaux des patients reçus en consultation ou hospitalisés pour prise en charge du paludisme.
Objectif : Evaluer la conformité des prescriptions médicales antipaludiques par rapport aux normes et les directives du PNLP dans trois hôpitaux de référence de Kinshasa.
Matériel et méthodes : Les données ont été recueillies à partir des dossiers des patients ayant consultés et suivis pour prise en charge du paludisme. Un questionnaire élaboré (fiche d’enquête) a servi pour collecter les données sur le principe de prise en charge du Paludisme auprès des prestataires de ces hôpitaux (l’HGR de Kitambo, l’HMR de Camp Kokolo et les CHU de Kinshasa).
Résultats
Deux cent soixante-dix-huit dossiers médicaux de 278 patients de ces trois hôpitaux ont fait l’objet de notre étude dont 265 patients soit 95,3% inclus pour Paludisme simple contre 13 patients soit 4,7% admis pour Paludisme grave. La fièvre, les céphalées et le vomissement étaient parmi les signes prédominants. La quinine est prescrite en première intention avec 50,5% contre les ACT 45% en cas de Paludisme simple. Alors que cette même quinine est prescrite en cas de Paludisme grave dans la plupart de cas (13 cas sur 278 soit 4,6%). De 22 prestataires interrogés dans la prise en charge du paludisme, 9 sur 22 soit 40% disent avoir reçu une formation sur la prise en charge correcte contre 13 soit 60%. 19 soit 86% disent avoir une connaissance sur les normes et directives du PNLP Overall, 7.5% (25/332) of mothers were infected by HIV, with a median CD4 count of 375 (191; 669) cells/μL. The mean (±SD) birth weight was 2613.0 ± 227.2 g, with 35.7% of newborns weighed <2500g (LBW). LBW, parity and occupation were significantly different between Malaria-infected and uninfected women in adjusted models. However, fever, anemia, placenta previa, marital status and district of residence were significantly associated to HIV infection.
Conclusion: The prevalence of malaria infection was high in pregnant women attending the antenatal facilities or hospitalized in HMRK, and increased when associated with HIV infection.
Key words: Malaria, HIV, LBW, pregnant women, Kinshasa, DRC
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