Étude descriptive des malformations congénitales apparentes à la maternité de Binza-Delvaux, à Kinshasa / Descriptive study of apparent congenital malformations at the Binza-Delvaux maternity hospital in Kinshasa

Context and objective: In the absence of prenatal diagnosis, a complete clinical examination of the newborn remains essential in the detection of apparent congenital malformations. The objective of the present study was to identify apparent congenital malformations in newborns. Methods. This was a descriptive series of cases undertaken at the Binza-Delvaux Maternity Hospital in Kinshasa, from January 2020 to September 2021. Parameters of interest included sociodemographic data, history, prenatal consultations, birth weight, location, and type of malformation. Chi-square and Student’s t tests were used to compare proportions and means, respectively. Results. A total of 311 out of 6,410 newborns (4.8%) presented apparent congenital malformations, with a male preponderance (54.4%). The mean age of the mothers was 29.6 ± 5.9 years. Postaxial polydactyly was the most common malformation (42.2%), followed by umbilical hernias (20.3%), hyperchromic spots (9.9%), clubfeet (4.9%), and hypospadias (3.8%). Conclusion. Musculoskeletal system anomalies were the most common apparent congenital malformations at the Binza-Delvaux Maternity Hospital. Malformed newborns were born to young mothers, with a low rate of obstetric ultrasound examinations.

Keywords: Kinshasa, apparent Congenital malformations, young mothers

Received: November 15, 2024

Accepted: June 12^th, 2025

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i4.17

Contexte et objectif. En l’absence du diagnostic anténatal, l’examen clinique complet du nouveau-né reste d’une importance capitale dans le dépistage des malformations congénitales apparentes. L’objectif de la présente étude était de rechercher les malformations congénitales apparentes chez les nouveau-nés.  Méthodes. Il s’agissait d’une série descriptive des cas des malformations congénitales apparentes observés à la maternité de Binza-Delvaux à Kinshasa, de Janvier 2020 en Septembre 2021. Les paramètres d’intérêt incluaient les données des parents (données sociodémographiques, antécédents, consultations prénatales) et du nouveau-né (données sociodémographiques, poids à la naissance, siège et type de malformation). Les tests de Chi-carré de Pearson et t de Student ont été utilisés, respectivement, pour comparer les proportions et les moyennes. Résultats. Des 6410 nouveau-nés enregistrés, 311 avaient présenté des malformations congénitales apparentes soit une fréquence de 4,8%, avec une prépondérance masculine (54,4 %). L’âge moyen des mères était de 29,6 ± 5,9 ans. Pour la majorité d’entre elles (84,6%), les consultations prénatales ont commencé au-delà du premier trimestre. Dix-huit pourcents des mères n’ont bénéficié d’aucune échographie obstétricale. La polydactylie post-axiale était la malformation la plus fréquente (42,2 %) suivie des hernies ombilicales (20,3 %), des taches hyperchromiques (9,9 %), des pieds bots (4,9 %) et des hypospadias (3,8 %). Conclusion. Les malformations congénitales apparentes (constituées dans près de la moitié des cas des anomalies du système musculosquelettique) sont fréquentes à la Maternité de Binza-Delvaux. Les nouveau-nés malformés étaient nés des mères jeunes, avec un faible taux de réalisation d’échographies obstétricales.

Mots-clés : Kinshasa, Malformations congénitales apparentes, mères jeunes

Reçu le 15 novembre 2024

Accepté le 12 juin 2025

https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v18i4.17