Début de résolution d’un problème

Le problème en question est celui d’amorcer le relèvement du niveau des soins au rang du standard actuel. Dans un précédent éditorial, nous avons attiré l’attention sur le niveau des soins dans la majorité des pays africains, niveau qui doit être amélioré. Nous avons aussi, attiré l’attention sur les particularités des affections de notre région ; certaines d’entre elles sont spécifiques, d’autres sont répandues dans le monde. La résolution de nos problèmes commence par un inventaire de ceux-ci pour permettre la meilleure formulation des stratégies. Le présent numéro des Annales nous offre en partie un relevé des affections autres problèmes sanitaires de notre région : le VIH/SIDA, la drépanocytose, l’utilisation abusive des antibiotiques,… illustrent les problèmes spécifiques, tandis que les troubles de l’audition, les malformations anorectales, les maladies rhumatismales et le cancer, constituent le lot des affections partagés avec le monde. Notre faible niveau économique caractérisé par des pénuries de tout genre amplifie nos difficultés dans la prise en charge de diverses affections. Ce fait est relevé dans les articles publiés dans ce numéro comme celui de l’exposition accidentelle du personnel soignant au sang contaminé par le VIH ou celui de la maîtrise de la prescription des antibiotiques ou encore les cas cliniques. De  même, la découverte au stade métastatique du cancer de la prostate chez la majorité des patients illustre ces difficultés. Les praticiens africains avec beaucoup d’attention établissent un relevé et font face au défi avec les moyens limités. En ceci nous voyons un début de résolution de nos problèmes.

Auteur : Augustin M.L. Punga-Maole

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