Comment UCB a contribué à mon retour à l’école et … à la vie!…
« À l’âge de sept ans, j’ai dévelopé une forte fièvre et ma mère a dû m’emmener à l’hôpital à Kinshasa.
Malgré les différents médicaments qui m’ont été administrés, la fièvre a persisté et j’ai fait ma première crise épileptique. Je ne me souviens pas de grand-chose. Je me souviens surtout d’un profond sentiment de honte. Je suis tombée sur le sol à l’école, sous les yeux des autres enfants. Je me rappelle avoir pleuré dans les bras de ma mère, tellement je me sentais seule et honteuse de ma maladie. Quand j’ai eu huit ans, tout mon univers s’est écroulé. Mes parents se sont séparés, et mes quatre frères et soeurs et moi-même sommes retournés chez mes grands-parents à Kipushi.
J’ai eu beaucoup de chance parce que j’avais une tante, tante Odile, qui s’est bien occupée de moi pendant que ma mère Francine et ma tante Adèle étaient à Kinshasa afin de gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de notre famille. À Kipushi, il n’y avait pas de médecin et je suis restée sans traitement pendant deux ans. Je ne pouvais plus aller à l’école. C’est ma tante Odile qui me faisait la classe à la maison. Un dimanche matin, elle a entendu parler des Frères de la Charité et la venue d’une clinique mobile au petit hôpital qui se trouvait à deux pas de chez nous. Était-ce vrai? Est-ce qu’une clinique mobile qui aidait des gens vivant avec l’épilepsie allait vraiment se rendre dans notre petite ville minière poussiéreuse et insignifiante proche de la frontière zambienne? Serait-elle en mesure de m’aider? Le médecin a confirmé que j’étais atteinte d’épilepsie et m’a prescrit un traitement.
À présent, je n’ai plus de crises. Cela signifie que je peux retourner à l’école. Et grâce au soutien de ma tante Odile, j’ai pu reprendre mon cursus et avoir de bonnes notes. J’ai maintenant 12 ans et je dois dire à tous les enfants de ma classe que ma maladie n’est pas contagieuse et que non, je ne suis pas possédée par un démon parce que je suis atteinte d’épilepsie! Tout ce que je veux, c’est jouer avec eux et être heureuse. Je suis déterminée à devenir médecin plus tard, pour aider les patients de mon fantastique pays, la République démocratique du Congo ». Comment venir en aide à d’autres personnes comme Keren :
Dans le cadre de notre programme RSE, UCB collabore avec plusieurs partenaires du monde entier dans le but de diagnostiquer, traiter et prendre en charge les personnes épileptiques vivant dans des pays à faibles ressources. Pour en savoir plus et faire un don, visitez la page RSE sur UCB Plaza. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse csr@ucb.com.
.:: Auteur Editorial : Keren Tshibangu
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