Co-infection toxoplasmose cérébrale, miliaire tuberculeuse et VIH avec taux de CD4 à 446 cellules/mm3 : une observation inhabituelle / Cerebral toxoplasmosis, miliary tuberculosis and HIV co-infection with CD4 count of 446 cells/mm3: an unsual case report
Correspondance
Ouo Ouo Loua
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Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre hospitalier universitaire Point G de Bamako, Mali
Cerebral toxoplasmosis and tuberculosis miliaria are major and serious opportunistic infections, usually occurring in HIV-positive individuals with CD4 counts< 200 cells/mm3. We report here a case in a 56-year-old patient with toxoplasmosis-tuberculosis-HIV co-infection with CD4 count of 446 cells/mm3. Under multidrug therapy (cotrimoxazole and first-line antituberculosis drugs), the favorable evolution (clinical improvement) was observed on the fourteenth day of cotrimoxazole treatment. High antiretroviral therapy (HAART) was reintroduced on the fifteenth day of anti-tuberculosis treatment, after two sessions of psychotherapy. Through this clinical case, the practitioner should be warned about the possibility of concomitant opportunistic infections in an HIV immunocompromised patient, especially without chemoprophylaxis, whatever his CD4 count.
Keywords: Co-infection, Normal CD4 count, Miliary, HIV, Toxoplasmosis
Received: June 26th, 2022
Accepted: August 1st, 2022
La toxoplasmose cérébrale et la miliaire tuberculeuse sont des infections opportunistes majeures et graves, apparaissant généralement chez les personnes VIH positives ayant taux de CD4<200 cellules/mm3. Nous rapportons ici un cas chez un patient de 56 ayant présenté une co-infection toxoplasmose-tuberculose-VIH avec taux de CD4 à 446 cellules/mm3. Sous polychimiothérapie (cotrimoxazole et antituberculeux de première ligne), l’évolution favorable (amendement clinique) a été observée au quatorzième jour du traitement au cotrimoxazole. Le traitement antirétroviral a été réintroduit au quinzième jour du traitement antituberculeux, après deux séances de psychothérapie. Au travers ce cas clinique, le praticien devra être averti sur la possibilité de survenue concomitante des infections opportunistes chez un immunodéprimé au VIH, surtout sans chimioprophylaxie, quel que soit son taux de CD4.
Mots-clés : Coinfection, CD4 normal, Miliaire, VIH, Toxoplasmose
Reçu le 26 juin 2022
Accepté le 1 août 2022
https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v15i4.11
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