Chirurgie réparatrice des séquelles de brûlures chez des sujets de moins de 18 ans aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. Défis et résultats préliminaires Reconstructive surgery for burning sequelae in patients under 18 years old at the Kinshasa

Cette étude rapporte les résultats préliminaires concernant 27 patients d’âge moyen de 4,6 ans (extrêmes : 2-18 ans) traités pour séquelles de brûlures, dans l’unité de chirurgie plastique des Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK), entre le 1er décembre 2010 et le 31 décembre 2013. L’auteur décrit le profil clinique des séquelles ainsi que la sanction thérapeutique appliquée, tout en stigmatisant les défis qu’impose cette chirurgie réparatrice en milieu peu nanti. Les atteintes des membres supérieurs isolées (85%), ou associées à celle de la face et du cou (40%), ont constitué les lésions les plus observées. Diverses techniques chirurgicales ont été mises à contribution pour la réparation des brides et cicatrices rétractiles, allant de la plastie en Z, aux constructions plus complexes de chirurgie plastique et esthétique. Les suites ont été considérées bonnes chez 24 patients (85,7%), sur base des résultats fonctionnels. L’accessibilité aux soins est encore très limitée par des contraintes financières, et mérite d’être facilitée dans notre contexte où des compétences sont disponibles. Mots-clé : Séquelles de brûlures, chirurgie réparatrice, résultats préliminaires, défis, CUK

This study aimed to show preliminary results of the surgical treatment of 27 children (mean age: 4.6 yrs) with burn scars, in the Plastic Surgery Unit of University Clinics of Kinshasa, between 1 December 1st 2010 and December 31st 2013. The author describe clinical feature of the sequelae as well as the surgical protocol applied, highlighting the challenges of this reconstructive surgery in underdevelopped countries. Upper limbs lesions, isolated (85%) or associated to face’s or neck’s ones, were the most encoutered. Different treatment protocols were applied, from Z-plasty to more complex repair technics of plastic and cosmetic surgery. According to functional results, 24 patients (85.7%) had a good recovery. Otherwise, access to reconstructive surgery remains poor in our country due to financial constraints, despite the presence of trained staff. This issue needs to be addressed for better management of burn sequelae in our milieu

Key words: Burn scars, reconstructive surgery, preliminary results, challenges, University Clinics of Kinshasa