Chapitre 1 : Projets et partenariat
WHASA-PORTFOLIO : vision, mission and perspectives in SADC region
Balenda G1.
1 Centre of Excellenece in Public Sector: Folang Wound Clinic
Since 2005, WHASA functions as a non-profit company registered in terms of Companies Act, as well as a public sector organization registered in terms of the Labour Relations Act. It vision is to be a primary, national, scientific and practical resource, available to all South African Health Care Professionals who share the mission of advancing and serving the field of wound healing and the care of people with wounds. Financially supported by memberships that are Practitioners legally registered with HPCSA, SANC and Corporates (trades) registered with SAMED. Constitutionally administrated by E2 solution, for it visibility on Web whasa.org.za and link to others societies Wuwhs, Euwha and complementary academic support of some universities to training certification. It current perspective is to share it mission to Southern Africa Region (SADC) therefore Africa as continent.
Contribution de l’e-santé dans l’accès aux soins de santé en Afrique
Buzisa R1.
1 Directeur Scientifique de Wapimed, Belgique
L’e-santé recouvre les domaines de la santé qui font intervenir les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Les acteurs concernés sont particulièrement nombreux, et peuvent utiliser des applications décrites comme pouvant les aider à maintenir une bonne santé. Ces applications couvrant différents aspects de la santé tels que la prévention, la maladie ou encore la prise en charge, contribuent significativement à l’accès aux soins de santé.
En Afrique, bien que la pénétration soit inégale entre les pays, l’e-santé est de plus en plus présente. Malgré, des enjeux de santé et de développement majeurs sur le continent, elle apporte une qualité, une accessibilité et une amélioration du système des soins de santé.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les innovations numériques contribuent aux objectifs de la couverture sanitaire universelle en faisant tomber certaines barrières comme le coût, l’accès ou le manque de qualité des soins, tout en étendant la gamme des services proposés. En particulier dans les régions où règne une pénurie de personnel et d’infrastructures. Ces domaines sont encouragés.
Quel partenariat et Quelle coopération avec l’Afrique en Chirurgie de la Main !
Roux JL1,2
1 Secrétaire Général de la Société Française de Chirurgie de la Main, SFCM-France
2 Institut Montpelliérain de la Main, jlroux07@free.fr
La chirurgie de la main est devenue dans la deuxième moitié du XXe siècle une véritable spécialité chirurgicale. En France, ce sont des chirurgiens orthopédistes et des chirurgiens plasticiens qui ont développé cette spécialité. Le Groupe d’Etude de la Main (GEM) fondée en 1963, devenu en 1974 la Société Française de Chirurgie de la Main (SFCM) a beaucoup contribué au développement de cette chirurgie. C’est ce demi-siècle d’expérience que nous voudrions partager avec l’Afrique pour poursuivre ensemble le développement de cette spécialité.
En 2018 j’aurai l’honneur de présider la SFCM et à ce titre je souhaiterais ouvrir plus largement notre société aux chirurgiens étrangers. Notre congrès annuel à Paris réunit chaque année près de 1000 chirurgiens essentiellement franco-phones. La langue française est une langue africaine, nous voudrions profiter de ce bien commun pour renforcer nos liens et travailler ensemble à la naissance de nouvelles vocations, à la création de nouvelles écoles, à la promotion de la chirurgie de la main.
Si les échanges entre chirurgiens de nos pays respectifs sont parfois anciens. Les possibilités de voyager restent souvent difficiles. Trouver un service d’accueil, obtenir un visa ne sont pas toujours choses faciles. En France la suppression du service national, a fait disparaitre la possibilité offerte aux jeunes chirurgiens de partir pour 18 mois à l’étranger, c’est ce que l’on appelait la coopération. Notre volonté est donc de faciliter ces échanges et les étendre au plus grand nombre.
Aujourd’hui, les échanges ne se limitent pas aux voyages. La formation, la recherche, l’organisation de la chirurgie de la main se font de plus en plus au travers des nouvelles technologies de communications. Organisés, nous profiterons pleinement de ces avancées.
La volonté de la SFCM de se tourner vers le continent africain n’est pas nouvelle. En 2002 Dominique Leviet a organisé les journées du président à Tunis, avec la toute jeune Société Tunisienne de Chirurgie de la Main (STCM). En 2009 Francis Chaise a fait de même à Sousse. Depuis la SFCM a participé à plusieurs journées franco-maghrébines qui se sont tenues à Marrakech en 2012, et Hammamet en 2015. En 2016 une délégation a participé activement aux journées organisées à Douala, nous venons cette année avec plaisir à Kinshasa.
Notre volonté est de créer les bases d’une coopération et de partenariats qui ne soient pas uniquement le fait de quelques-uns mais d’une organisation commune offerte à tous. La création d’une Société Africaine de Chirurgie de la Main, donne tout son sens à ce projet. Je crois vraiment que c’est en s’organisant ainsi que nous développerons notre spécialité.
Que ce 1er Congrès Panafricain de Chirurgie de la Main soit le départ d’une longue et fructueuse coopération, vive la Société Africaine de Chirurgie de la Main.
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