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Aspects clinico-neurophysiologiques des troubles du sommeil dans une population d’adultes jeunes entre 18-35 ans / Clinical-neurophysiological aspects of sleep disorders in a population of young adults aged 18-35 years

Auteurs
Prisca-Rolande Bassole1, Emeric Stauffer2, Massaman Camara3, Hélène Bastuji2, Thierry Petitjean2, Mouhamadou Mansour Ndiaye1
»Appartenances
Auteur correspondant
Prisca-Rolande Bassole, MD
Courriel : rolandebassole@gmail.com
Téléphone +221 77 180 71 31
Neurologue, neurophysiologiste clinique, épileptologue, Clinique Neurologique Ibrahima Pierre Ndiaye du Centre Hospitalier Universitaire Fann de Dakar, Sénégal
SummaryRésumé
Context and objective. Access to neurophysiological tests for diagnostic of sleep disorders (SD) is very limited in Sub-Saharan Africa countries. The objective was to determine the epidemiological, clinical and neurophysiological characteristics of SD in a young adult group.
Methods. This was a descriptive serial cases study carried out at the Sleep Medicine and Respiratory Diseases Center of the Croix-Rousse hospital of Lyon between January 1st and March 31th, 2019. Patients hospitalized during this period with tests for SD were selected. Eligible were those aged between 18 and 35 years, both sexes, who completed a questionnaire and who received at least a polysomnography (PSG).
Results. Ninety-one patients were involved. Women remained the most affected (59.3%). Mean age was 26.6±5 years. PSG incriminated obstructive sleep apnea (OSA) syndrome as the primary etiology (66%). For patients without OSA, 38.7% had normal PSG. For the remaining 61.3% of patients, other types of SD were found using PSG with various sleep tests. Depression (50.7%) was an important comorbidity, and chronic fatigue (84.6%) was the most frequent complaint. Sleep efficiency index was low for 70% of sleep apnea patients. There was an imbalance in the duration of sleep stages, with an increase in light slow-wave sleep in the OSA population and a decrease in their deep slow-wave sleep, while REM sleep duration in patients without OSA was increased.
Conclusion: OSA was the primary etiology in our study, with significant repercussions like depression and chronic fatigue. Public health measures such as increasing access to the use of sleep exploration tests, especially in sub-Saharan Africa, should be put in place for the diagnosis of these sleep disorders and their consequences.
Keywords: Young adult, Sleep disorders, Obstructive sleep apnea, Polysomnography
https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v17i2.7
Received: August 4th, 2023
Accepted: January 10th, 2024
Contexte et objectifs : L’accès aux tests neurophysiologiques pour le diagnostic des Troubles du Sommeil (TS) est très limité dans les pays d’Afrique subsaharienne. La présente étude avait pour objectif de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et neurophysiologiques des (TS) dans un groupe de jeunes adultes.
Méthodes : Il s’est agi d’une étude descriptive d’une série de cas, réalisée au centre de Médecine du sommeil et des maladies respiratoires de l’hôpital de la Croix-Rousse de Lyon du 1er janvier au 31 mars 2019. Les patients hospitalisés pendant cette période pour l’exploration d’un (TS) ont été sélectionnés. Etaient éligibles ceux dont l’âge était compris entre 18 et 35 ans, des deux sexes, ayant renseigné un questionnaire et ayant bénéficié au minimum d’une polysomnographie (PSG).
Résultats : Quatre-vingt-onze patients étaient examinés. Les femmes étaient les plus affectées (59,3 %). Leur âge moyen était de 26,6 ± 5 ans. La PSG a incriminé le Syndrome d’Apnée Hypopnée Obstructive du sommeil (SAHOS) comme étiologie principale (66 %). Pour les patients sans SAHOS, 38,7 % avaient une PSG normale et la PSG avec d’autres tests de sommeil ont objectivé, pour le reste (61,3 %), d’autres types de (TS). La dépression (50,7 %) et la fatigue chronique (84,6 %) étaient très fréquentes. L’indice d’efficacité du sommeil était faible pour 70 % des patients avec SAHOS. Il y avait un déséquilibre de la durée des stades du sommeil, augmentée pour le sommeil lent léger et diminuée pour le sommeil lent profond dans la population avec SAHOS, tandis que la durée du sommeil paradoxal chez ceux sans SAHOS était augmentée.
Conclusion Le SAHOS est fréquent dans cette formation hospitalière, avec des répercussions significatives à type de dépression et de fatigue chronique. Il est important que des mesures rendant accessible l’usage des tests d’exploration du sommeil particulièrement en Afrique au sud du Sahara, soient mises en place pour diagnostiquer ces troubles.
Mots-clés : Adulte jeune, troubles du sommeil, SAHOS, polysomnographie
https://dx.doi.org/10.4314/aamed.v17i2.7
Reçu le 4 août 2023
Accepté le 10 janvier 2024

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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