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Anaphylaxie humaine et choc anaphylactique

.:: Auteur : Mbuila C.

Département de Pédiatrie, Cliniques Universitaires de Kinshasa, RD Congo
Service de Pédiatrie, Centre Hospitalier
Intercommunal des Portes de l’Oise, Nord Val D’Oise, France

Résumé

L’anaphylaxie est une réaction de l’organisme,  observée lors de son exposition à un corps étranger ou antigène vis – à vis duquel il s‘est généralement déjà sensibilisé. Le mécanisme physiopathologique le plus observé est de type IgE-dépendant, intégré dans les
réactions d’hypersensibilité immédiate ou de type I selon la classification de Gell et Coombs distinguant 4 types de réactions : Hypersensibilité de type I, Hypersensibilité de type II, Hypersensibilité de type III et Hypersensibilité de type IV. Dans l’anaphylaxie ou hypersensibilité de type I, la réaction est potentiellement grave, rapidement extensive aboutissant, lorsqu’elle n’est pas jugulée, à sa forme clinique systémique, appelée choc anaphylactique [1]. Le diagnostic est principalement clinique et se base sur des critères cliniques associant la survenue brutale d’un malaise, l’installation brutale suivie d’une extension rapide d’une atteinte d’au moins deux organes [peau, systèmes digestif, respiratoire, circulatoire]. Il peut également se déclarer par la chute brutale de la pression artérielle après exposition à un allergène connu.

L’anaphylaxie fait partie des Urgences diagnostiques et thérapeutiques. L’évolution est souvent létale en l’absence d’un traitement bien conduit reposant en première intention sur l’adrenaline [épinephrine], à administrer sans
retard par voie intramusculaire et à renouveler en l’absence d’une amélioration rapide. La posologie recommandée est de 0,01 mg /kg [Maximum : 0,3 mg chez l’enfant de poids < 40kg, 0,5 mg chez l’adulte]. 22000022 Ann. AfAr.n Mn.e Adf.r,. VMoel.d 8.,, VNo°l .28,, MN°a2r,s .M 2a0r1s5 2 015 Le traitement de seconde intention repose sur un antihistaminique H1 [dexchlorpheniramine (Polaramine-) ou H2 [desloratadine (Aerius-)], un glucocorticoïde et un bronchodilatateur.

Selon la situation clinique, peuvent être réalisés une oxygénothérapie, un remplissage vasculaire par du Sérum physiologique en cas de persistance du choc hypovolémique après la première dose d’Adrénaline. Le risque de récidive au cours de 8 premières heures suivant l’injection de L’adrénaline oblige à une hospitalisation systématique d’une durée minimale de 8 heures. Un bilan allergologique doit être mis en place au décours de l’hospitalisation dans un but étiologique et pour la mise en place des mesures préventives [trousse d’Urgence intégrant un stylo auto-injectable d’adrénaline (anapen ou jext), un antiH1 ou H2, un corticoïde et une fiche explicative (indications et modalités d’administration de l’adrénaline et des autres médicaments].
Mots clés : Anaphylaxie/Hypersensibilité

CC BY 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.

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