Advocacy for the development of endoscopy in Sub Saharan Africa / Plaidoyer pour le développement de l’endoscopie en Afrique Subsaharienne
SummaryRésumé
Plaidoyer pour le développement de l’endoscopie en Afrique Subsaharienne
“Il est toujours sage de regarder en avant, mais il est difficile de regarder plus loin qu’on ne peut voir.”
Winston Churchill
C’est intéressant de penser régulièrement à cette phrase d’un homme d’état ayant exercé une influence non négligeable pendant la deuxième guerre mondiale. Pour lire ces mots, je laisse le lecteur m’imaginer aussi dans une attitude de guerre à laquelle je nous invite tous, des patients aux prestataires. Oui, je disais que nous devons être en guerre, mais sans crépitement de balle, non contre Hitler et les Nazis, mais contre la léthargie ; une léthargie du développement de l’endoscopie et qui embrase nos pays, surtout ceux de l’Afrique subsaharienne, ASS (1). Et à la place de ces chars, de ces kalachnikovs et AKA 47, des bombes, de toutes les armes que l’on ait pu imaginer, y compris la bombe atomique, il faut s’armer de beaucoup d’abnégation.
Il y a des décennies, l’on pouvait facilement comprendre que les pays à ressources limitées aient eu beaucoup d’obstacles à l’expansion de la pratique de l’endoscopie. Tant de barrières non autrement surmontables existaient ; des barrières liées notamment à la formation, à l’équipement, à l’électricité et au coût pour le patient. Pourrait-on dire que ces obstacles sont surmontés aujourd’hui ? Dans une certaine mesure oui, mais de manière négligeable. Cependant, lorsque l’on est attentif, on peut regarder plus loin que l’on ne voit. En effet, nous pouvons aujourd’hui profiter du développement enregistré dans le domaine de la communication (internet), avec l’expérience de la formation à distance qui a été amplifiée et imposée par la pandémie à COVID-19 du marché international qui est facilement accessible en ligne, des facilités liées au fret, de l’existence des équipements à faible consommation d’énergie, du développement des énergies renouvelables… Ces différentes avancées nous fournissent autant d’atouts qui faciliteraient le développement de l’endoscopie même dans des milieux les plus reculés. La génération actuelle devrait saisir ces opportunités pour honorer nos maîtres qui, en dépit de ces gigantesques obstacles, ont pu garder la flamme jusqu’à elle. Frantz Fanon disait : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».
“Il est toujours sage de regarder en avant, mais il est difficile de regarder plus loin qu’on ne peut voir.”
Winston Churchill
C’est intéressant de penser régulièrement à cette phrase d’un homme d’état ayant exercé une influence non négligeable pendant la deuxième guerre mondiale. Pour lire ces mots, je laisse le lecteur m’imaginer aussi dans une attitude de guerre à laquelle je nous invite tous, des patients aux prestataires. Oui, je disais que nous devons être en guerre, mais sans crépitement de balle, non contre Hitler et les Nazis, mais contre la léthargie ; une léthargie du développement de l’endoscopie et qui embrase nos pays, surtout ceux de l’Afrique subsaharienne, ASS (1). Et à la place de ces chars, de ces kalachnikovs et AKA 47, des bombes, de toutes les armes que l’on ait pu imaginer, y compris la bombe atomique, il faut s’armer de beaucoup d’abnégation.
Il y a des décennies, l’on pouvait facilement comprendre que les pays à ressources limitées aient eu beaucoup d’obstacles à l’expansion de la pratique de l’endoscopie. Tant de barrières non autrement surmontables existaient ; des barrières liées notamment à la formation, à l’équipement, à l’électricité et au coût pour le patient. Pourrait-on dire que ces obstacles sont surmontés aujourd’hui ? Dans une certaine mesure oui, mais de manière négligeable. Cependant, lorsque l’on est attentif, on peut regarder plus loin que l’on ne voit. En effet, nous pouvons aujourd’hui profiter du développement enregistré dans le domaine de la communication (internet), avec l’expérience de la formation à distance qui a été amplifiée et imposée par la pandémie à COVID-19 du marché international qui est facilement accessible en ligne, des facilités liées au fret, de l’existence des équipements à faible consommation d’énergie, du développement des énergies renouvelables… Ces différentes avancées nous fournissent autant d’atouts qui faciliteraient le développement de l’endoscopie même dans des milieux les plus reculés. La génération actuelle devrait saisir ces opportunités pour honorer nos maîtres qui, en dépit de ces gigantesques obstacles, ont pu garder la flamme jusqu’à elle. Frantz Fanon disait : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».
Advocacy for the development of endoscopy in Sub Saharan Africa
“It is always wise to look ahead, but difficult to look further than you can see.”
Winston Churchill
I regularly think of this sentence of a stateman who exercised a significant influence during the Second World War. To read these words, I let the reader imagine me also in an attitude of war to which I invite all of us, from patients to providers. Yet, I’m talking about a bullet-less war, not against Hitler and the Nazis, but against lethargy affecting sub-Saharan Africa countries in implementing endoscopic imaging in care systems (1). Instead of investing in lethal weapons such as tanks, AK-47s, nuclear bombs, we need to arm ourselves with a lot of abnegation.
Decades ago, it was easy to understand that resource-limited countries had many barriers to expanding endoscopy practice. So many barriers not otherwise surmountable existed; barriers related in particular to training, equipment, electricity and cost to the patient. Could we say that these obstacles are overcome today? To some extent, yes, but to a negligible extend. However, when we are attentive, we can look further than we see. Indeed, we can now benefit from the development recorded in the field of communication (internet), with the experience of distance training that has been amplified and imposed by COVID-19, from the international market that is easily accessible online, facilities related to freight, the existence of energy-efficient equipment, and the development of renewable energies… These various advances provide us with so many assets that would facilitate the development of endoscopy even in the most difficult environments. The current generation should seize these opportunities to honor our masters who, despite these gigantic obstacles, were able to keep the flame up to it. Frantz Fanon said:” Each generation must discover its mission, fulfill it or betray it, in relative opacity.”
“It is always wise to look ahead, but difficult to look further than you can see.”
Winston Churchill
I regularly think of this sentence of a stateman who exercised a significant influence during the Second World War. To read these words, I let the reader imagine me also in an attitude of war to which I invite all of us, from patients to providers. Yet, I’m talking about a bullet-less war, not against Hitler and the Nazis, but against lethargy affecting sub-Saharan Africa countries in implementing endoscopic imaging in care systems (1). Instead of investing in lethal weapons such as tanks, AK-47s, nuclear bombs, we need to arm ourselves with a lot of abnegation.
Decades ago, it was easy to understand that resource-limited countries had many barriers to expanding endoscopy practice. So many barriers not otherwise surmountable existed; barriers related in particular to training, equipment, electricity and cost to the patient. Could we say that these obstacles are overcome today? To some extent, yes, but to a negligible extend. However, when we are attentive, we can look further than we see. Indeed, we can now benefit from the development recorded in the field of communication (internet), with the experience of distance training that has been amplified and imposed by COVID-19, from the international market that is easily accessible online, facilities related to freight, the existence of energy-efficient equipment, and the development of renewable energies… These various advances provide us with so many assets that would facilitate the development of endoscopy even in the most difficult environments. The current generation should seize these opportunities to honor our masters who, despite these gigantic obstacles, were able to keep the flame up to it. Frantz Fanon said:” Each generation must discover its mission, fulfill it or betray it, in relative opacity.”
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution 4.0.