Communication interventriculaire de type « maladie de Roger » et grossesse : impact sur la prématurité. Cas clinique Ventricular septal defect and pregnancy: impact on prematurity. A case report
.:: Auteurs : Ellenga Mbolla BF*, Ekouya Bowassa G*, Ndinga H**, Okoko AR*, Mahoungou-Guimbi KC**, Gombet TR*, Massamba A***, Moyen G*.
La communication interventriculaire (CIV) est la cardiopathie congénitale la plus fréquente. La prise en charge (symptomatologie, histoire naturelle, diagnostic et traitement) de la CIV dépend de sa localisation (fibromusculaire ou périmembraneuse) et de sa taille (large
ou petite), de l’âge des patients, des malformations anatomiques associées et de l’expertise locale. En effet, la CIV de type « maladie de Roger » (petit trou interventriculaire très bruyant) peut rester longtemps bien tolérée. Cependant, à l’âge adulte, les porteuses risquent une décompensation de la maladie pendant la grossesse. Nous rapportons l’observation d’une patiente de 22 ans, enceinte, porteuse d’une CIV périmembraneuse de type « maladie de Roger ». L’apparition des signes de souffrance foetale a conduit à une césarienne avec bonne évolution chez la mère. Le nouveau-né, prématuré, est décédé d’une détresse respiratoire sévère. Un bon suivi de la grossesse peut permettre de déceler précocement les anomalies, et de limiter la mortalité materno-foetale dans un environnement social à faible revenu.
Mots-clés : Communication interventriculaire, grossesse, prématurité
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